Fondations de Darbé

[Darbé]

Comme promis, quelques photos :
- ma fondation de Lasius sp noir se développe à son rythme, une nouvelle ouvrière vient de naître, on peut voir sa coloration plus claire. Comme vous pouvez le constater, le couvain est prometteur, la gyne a bien travaillé pour compenser la perte du couvain sortant de diapause, en grande partie mort noyé suite à ma manœuvre malhabile.

- pour ce qui est de ma fondation de Lasius emarginatus, c'est l'explosion démographique, on est passé à 12 ouvrières ! Le tube est désormais placé dans une boîte de glace dont les parois ont été recouvertes de talcool. Quelques ouvrières sortent dès qu'il fait un peu sombre en quête de pitance. Elles ont réussi à me réduire une grosse mouche en poussière en une journée. La gyne est plaquée contre le fond du tube avec les ouvrières les plus jeunes et le couvain, il y a aussi beaucoup de moisissures sur le coton. Que pensez-vous de tenter une goutte de vinaigre blanc dans l'eau lors du changement de tube ? Je l'ai lu souvent mais je me demande si c'est dangereux. Je ne voudrais pas faire du tort à cette belle fondation.

- chez les Camponotus, après l'éclosion de 4 mâles, ce sont enfin 2 nouvelles ouvrières qui sortent des cocons. Plus utiles pour fourrager quand même. On peut voir un des mâles au milieu des ouvrières. Je me demande quel va être leur devenir.

- enfin, last but not least, ma Myrmica que j'ai baptisé simplement "Myrmi" a toujours un beau petit tas de larves. Je ferai un blog pour elle si je vois que ça marche bien. En fait j'ai encore trouvé des gynes en vadrouille, vraisemblablement de la même espèce, suite à des travaux de jardinage. Je me demande si je peux tenter une polygynie avec Myrmi ? J'ai une mauvaise expérience de pléiométrose qui a tourné mal avec Tapinoma erraticum, alors je suis un peu réticent. En attendant je les ai relâchées près d'un nid de Myrmica, dès fois qu'elles soient adoptées.

[Darbé]

Bonjour à toutes et à tous ! Petit up pour vous donner des nouvelles de mes fondations :

- Tout va bien pour mes Lasius sp noirs, il y a maintenant 7 ouvrières, plus de naissances depuis 2 - 3 semaines mais je pense qu'une nouvelle vague interviendra bientôt. Elles sont un peu difficiles à nourrir car elles rechignent à aller dans l'ADC. Devant les mauvaises physogastries, j'ai dû introduire des insectes congelés directement dans le tube de fondation avec de la poire. Elles ont bien apprécié.

- Pour mes Lasius emarginatus, j'ai désormais créé un blog : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... hp?t=17712

- Grosse déception chez mes Camponotus aethiops : la gyne est morte , laissant 12 orphelines et 3 orphelins. Je vais les garder malgré qu'il n'y aura plus de développement. C'est quand même ma 1ère colonie.

- Consolation tout de même, j'ai trouvé la semaine dernière une gyne Camponotus ligniperda, elle a déjà bien pondu. J'aurais d'ailleurs besoin de votre avis : s'agit-il d'oeufs (très gros alors mais l'espèce n'est pas de petite taille) ou déjà de larves ?

- j'ai également trouvé d'autres gynes cette année : ma Myrmica qui vient d'avoir sa 1ère nymphe, une Temnothorax qui a maintenant quelques larves et une Tapinoma (sûrement erraticum vu l'endroit où je réside) qui a aussi 2 larves.

[brochibleu]

Il y a des oeufs et des débuts de larves pour te grosse Camponotus !

Bonne chance avec tes petites fondation.

[Darbé]

Merci brochibleu ! Je suis content, des larves au bout d'une semaine c'est prometteur.

[Darbé]

Voici des nouvelles fraiches (c'est le cas de dire avec ce temps de novembre) de mes fondations :

- de nouvelles aventures pour mes Lasius noires, décidément je martyrise cette pauvre colonie : la réserve d'eau était sèche, j'ai donc testé mon système de remplissage en ouvrant le bouchon du tube et en remettant de l'eau. Le coton avait perdu toute étanchéité, la pauvre gyne et ses 10 corvéables ont été inondées. Technique à vite oublier donc.

J'ai organisé en catastrophe un transfert de tube, j'ai réussi à sauver 3 cocons de la noyade ainsi que toutes les ouvrières pourtant ensevelies sous l'eau sans bouger. Une fois jetées dans la nouvelle AdC, elles se sont ressaisies et ont vite emmener la gyne et le couvain dans le nouveau tube. Le lendemain, une nouvelle ouvrière est malgré tout née. Maintenant, malgré les 18°C, cette fondation est la plus active, les ouvrières ont perdu toute timidité et vont chercher des proies 10 fois plus grosses qu'elles dans l'AdC, preuve que les émotions rendent courageux. J'ai vu à l'occasion de se transfert que cette gyne résistante n'avait plus que 5 pattes.

Voici 2 photos dans leur nouveau tube :

- Ma colonie orpheline n'a pas bougé mais quelques petites larves sont apparues. Sans doute de futurs mâles. Au moins cela leur fait de quoi s'occuper.

- Pour Myrmi la Myrmica, une erreur de ma part a fait mourir à peine née la 1ère ouvrière (noyée à cause du coton tige mouillé de nettoyage du tube). Pas de sentiments chez les fourmis, ni de gaspillage, surtout chez ces amazones guerrières : elle a été immédiatement dévorée par la reine. Depuis, 3 nouvelles ouvrières sont nées, j'ai donc connecté une AdC au tube. Je ne sais pas si c'est ça où la température de 18°C, mais elles sont complètement immobiles au fond du tube, ce qui n'est pas dans leur habitude.

- La gyne Camponotus ligniperda a toujours du couvain dont une grosse larve de 7 mm et se porte bien.

- La gyne Tapinoma erraticum est morte, il y a quelque chose qui m'échappe avec cette espèce.

- J'ai par contre trouvé une belle gyne Lasius noire lors des derniers essaimages, elle a déjà pondu une belle grappe d'oeufs.

[Darbé]

Hello !

Je me rends compte que faute de temps, je n'ai pas donné de nouvelles de tout mon petit monde depuis longtemps. Rassurez-vous, tout se passe bien au pays des fourmis de Darbé.

--> Après une diapause de 3 mois, mes 3 colonies de Lasius sont sorties du réfrigérateur : et oui, ma jeune gyne Lasius noire de l'été dernier est plus prolifique que sa congénère à 5 pattes de l'été 2013 : elle a déjà 12 ouvrières à l'issue de sa première saison.

Néanmoins, ma première gyne Lasius (appelons la "Cinq pattes" ) n'a pas chômé : elle est entourée désormais d'une petite troupe de 35 ouvrières, dont 32 se sont réveillées il y a une semaine. Et oui la toute petite fifille du début n'aura pas vécu bien longtemps, et je suis impressionné par la taille des ouvrières de deuxième génération qui n'ont plus rien à envier à celles vivant dans le jardin. Voici leur premier nid, très simple avec une AdC faite dans un vieux pot de gel à cheveux :

Mes Lasius emarginatus (==>Le Blog de mes bicolores) se portent bien avec également 35 ouvrières en sortie de diapause, le développement s'est ralenti dès le mois de juillet, ce qui explique que les Lasius noires les ont rattrapées.

Alors qui déménagera en premier vers un beau nid en BC ? D'un côté c'est risqué : les essais de mises en eau de mes nids sont peu concluant, tout est aspiré par capillarité vers les galeries où se crée de la condensation. Peut-être mes mèches de 0,5 cm de haut et recouvrant un tiers de la surface de la boîte de Ferrero utilisée pour contenir le nid sont elles trop grandes ? Je vais retailler un de mes nids pour essayer de corriger le problème.

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Toutes mes autres fourmis sont encore en diapause mais ça ne m’empêche pas d'en parler.

--> Tout d'abord ma Camponotus ligniperda qui a une ouvrière et quelques larves. Le développement est long mais j'ai tout mon temps et c'est une espèce magnifique. Si vous avez des suggestions pour l'alimentation, une recette miracle, je suis preneur ! Je la laisse 4 mois en diapause car c'est quand même une espèce de montagne et ses congénères dans la nature sont encore sous la neige !

--> Je me suis bel et bien lancé dans les Myrmicinées : tout d'abord Myrmi ma Myrmica (scabrinodis/specioides ou groupe rugulosa selon Lucas), accompagnée désormais de 29 amazones. Et oui c'est qu'elles ne sont pas commodes : tout insecte mis dans l'AdC entraine la sortie de la moitié de l'effectif pour tailler en pièces l'infortuné arthropode. Et elles n'en ont jamais assez. Heureusement que pour le moment elles dorment en diapause.

- En juillet :

- En novembre :

--> Ma reine Temnothorax unifasciatus (identification) dont je parlais déjà au-dessus se porte bien. Elle a eu dès fin juillet une petite cour de 3 ouvrières.

Par contre, j'ai fait les frais de leurs capacités d'évasion. J'ai eu le malheur de leur mettre une AdC ouverte puis de partir en vacances. Très mauvaise idée, le talcool ne leur fait ni chaud ni froid et de retour 10 jours plus tard, il ne restait plus que la reine dans le tube, plus d'ouvrière ni de couvain. J'ai finalement réussi à retrouver une des 3 fugitives (sur l'AdC de mes Myrmica ) qui a été utile pour aider la reine à relancer sa fondation (avec nourrissage strictement en tube cette fois) et à la mise en diapause, c'est 4 ouvrières qui se sont endormies avec elle. J'ai eu le temps cet hiver de construire un beau nid en BC avec AdC blindée et je compte les y transférer dès leur sortie du réfrigérateur car le nourrissage en tube à 4 ouvrières, même mollassonnes comme les Temnothorax, ça devient compliqué.

--> J'ai également recueilli une reine Aphaenogaster en jardinant, à 2 doigts d'être écrasée par un coup de pioche. Elle a fondé et a 4 ouvrières et quelques larves. A l'heure qu'il est, elle dort encore. J'en ferai peut-être don à un amateur, parce que ça va faire beaucoup pour moi à force ! Je vais d'ailleurs me consacrer à mes fondations existantes cette année, sauf peut-être si je tombe sur une belle reine Lasius brunneus ou Crematogaster scutellaris.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

[L'haricot]

Sur la dernière photo, ce ne sont pas des Tetramorium mais des Aphaenogaster .

[Darbé]

Merci l'haricot ! C'est vrai que les ouvrières ne ressemblent pas à des Tetramorium, mais il y en a aussi à l'endroit où j'ai trouvé la gyne, d'où mon erreur. Correction faite . Aphaenogaster subterranea à priori du coup ?

[L'haricot]

À priori, on a le choix entre A. subterranea et A. dulcinae. Mais vu le lieu de récolte, je pencherais effectivement pour Aphaenogaster subterranea .

[Darbé]

Salut à tous !

Aujourd'hui, voici un billet de courtes nouvelles avec la mise en nid de ma colonie de Lasius noir (reine "5 pattes") qui atteint aujourd'hui fièrement les 50 têtes.

Je n'ai pas réglé mes problèmes d'humidification de manière satisfaisante. Malgré la reprise des mèches, toute la surface du nid demeure humidifiée. L'idéal étant 50% selon la fiche d'élevage de ce groupe d'espèce. J'espère qu'elles n'en pâtiront pas trop. C'est un peu ma colonie crash test on va dire, mais pour le moment elle a toujours bien encaissé mes erreurs de débutant.

Pour le moment tout va bien, à part qu'elles ont trouvé un moyen de rentrer dans le compartiment réserve d'eau du nid. Elles y prélèvent des matériaux pour remanier les salles à leur goût. Je les laisse faire pour l'instant mais je colmaterai le passage avant le prochain remplissage de la réserve !


Le couvain a été trié soigneusement comme c'est l'habitude chez les Lasius. J'ai pu ainsi constater qu'il y avait 15 cocons et plusieurs dizaines de larves. Une bonne augmentation de la population à espérer !

Illustration en image (désolé pour la qualité) :

Le coton jaune, c'est ce qu'elles avaient arraché dans leur ancien tube pour en colmater l'entrée, impressionnant non ? Il leur restait moins d'1cm avant d'arriver dans l'eau, heureusement que la réserve était sèche.
J'ai mis le tube en plastique au cas où elles auraient besoin d'un endroit plus sec pour stocker les cocons (que l'on voit dans la salle de gauche).

J'ai commencé à leur donner du jambon pillé sur les conseil de Seed noir, et ça marche bien, elles emmènent les petits morceaux directement aux larves. Parce que j'ai beau avoir fait des stocks, les drosophiles vont manquer, surtout avec la prochaine sortie de diapause de mes carnassières de Myrmica.

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A part ça, j'ai sorti de diapause mes 5 Temnothorax unifasciatus. Comme ce sont des reines de l'évasion et que je trouvais fastidieux de les nourrir en tube, j'ai profité du changement de tube pour leur mettre en service un nouveau modèle d'AdC.
Il est spécialement conçu avec une petite boîte en plastique (que l'on trouve pour un prix dérisoire en grande surface) dont le couvercle possède un système de fermeture hermétique et que j'ai percé de petits trous (pas trop larges !) pour l'aération.
Le résultat :

Notez que dans tout ce tube, seule la partie recouverte de papier d'aluminium à l'intérieur de la boîte sert d'espace de vie pour les fourmis, c'est une toute petite espèce, il ne leur en faut pas plus !