C'est en triant les photos de mon pc, tache ingrate à vous faire regretter les argentiques, que je suis tombé sur 2 photos que j'ai pris lors de la réception de mes Camponotus cruentatus, me rappelant que ces belles n'ont pas de blog. Hé oui, comme je l'ai indiqué sur le blog des ligniperdus, je possède depuis peu des cruentatus.
Les Camponotus cruentatus. Ces fourmis me faisaient rêver sur les sites de vente alors que je n'avais encore jamais possédé de colonie. C’était l’espèce que je désirais absolument avoir si d'aventure je devais me lancer dans l’élevage. Était-ce leur taille qui m’attirai ? Ou bien leur nom ? Ou encore les descriptifs attractifs que ces vendeurs du net écrivent à coté d'un prix qui lui l'est beaucoup moins ? Je ne sais pas. Surement un mélange de tout ça. Mais la finalité fut que je commença mon aventure myrmécologue avec une bonne vieille Lasius sp noire trouvé sur mon balcon !
Mais début septembre dernier, j’achetai une fondation. A l'heure actuelle, je me demande encore bien pourquoi. Je possède déjà pas mal de représentant endémique de la famille des Formicidae. Elles sont typiquement l'exemple d'un achat compulsif irréfléchie.
Et donc le 10 septembre, c'est avec ce plaisir si particulier que tout ceux qui ont ouvert un colis contenant une fondation connaissent bien que j'ai déballé le mien. A l’intérieur : un tube. Et dans ce tube une gyne, 4 ouvrières, un cocon, une grosse larve et quelques œufs.
J'avoue qu'elles sont belles. Étant habitué au ligniperdus si mastoc pour le genre Camponotus, le corps beaucoup plus élancé et les pattes si longues des cruentatus rendent ces fourmis bien plus sauvage, plus gracieuse.
Pour ce qui est du reste, rien de bien exaltant. Je les ai mit en diapause le 15 octobre dernier, soit un peu plus d'un mois après la réception. Durant ce laps de temps, le cocon est devenue imago, portant donc les effectifs à 5, la larves est devenue cocon, les oeufs larves et la grosse mémère a pondu.
Voici les deux fameuses photos prisent à la réception.
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- Photo 1
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- Photo 2
Mais le temps continu à défiler et mon pc n'est toujours pas allégé de ses photos, je retourne donc à ma besogne, espérant toutefois ne pas avoir écrit ses lignes pour rien. Hé oui, une première diapause, c'est toujours un moment de stress, enfin surtout pour l’éleveur.
Q/R : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... 53&t=22852
Mémo :
Mise en diapause dans un frigo à environ 10°C après une semaine de gavage et de baisse progressive de la température.
Effectif : 5 ouvrières, une douzaine de larves/oeufs et 1 cocon.
Sortie de diapause : début février, soit 3 mois et demi de diapause.