Comment sauver une colonie ?

[jutimant]

D'accord. Dans ce cas, je ne peux pas les sauver.
Ou j'essaierai de les faire déménager.

[Darbé]

Pour avoir eu ce problème chez mes grands-parents et dans mon logement actuel, le mieux est de lutter contre la cause, mettre en boîte les sources alimentaires qui les attirent.

Ensuite il faut faire une chasse à tous les orifices par où elles rentrent, observer leur entrées - sorties puis siliconer, mettre du plâtre, du ciment, du mastic, changer les fenêtres défectueuses s'il faut. Dans certains cas, s'il n'y a pas d'autres solutions et que la colonie est vraiment trop près de la maison, il arrive que l'on puisse faire un déplacement/destruction mécanique de la colonie (comme retourner la terre si la colonie est sous une vieille dalle non cimentée). Si la dalle est scellée, ciment pour colmater les brèches.

En tout cas mettre des insecticides et autres sa*****ies de ce genre n'est jamais une bonne solution. La fameuse poudre blanche qui contient de l'arsenic, par exemple, est une très bonne manière d'empoisonner les sols avec des métaux lourds. Que dire de l'imidaclopride (gaucho), neurotoxique très controversé qui a heureusement été interdit en Europe mais qui doit encore traîner çà et là chez le petit chimiste domestique que nous sommes tous.

Les générations précédentes par incapacité à régler la cause d'un problème et souvent par facilité (c'est disponible) ou fainéantise avaient adopté le réflexe un "problème" - un produit chimique. Par exemple, il y a des "mauvaises herbes" alors on met du désherbant (Monsanto et son Round up), il y a des insectes xylophages alors on traite le bois, il y a des ravageurs de culture alors on inonde de pesticides...

Le problème c'est qu'avec un tel raisonnement on se retrouve avec des phénomènes inquiétants, comme par exemple le syndrome d'effondrement des colonies d'abeille, ou encore ceci :

La diminution du taux de spermatozoïdes chez les hommes dans les pays industrialisés pourrait être liée à tous ces perturbateurs endocriniens que nous balançons allègrement dans la nature comme les métaux lourds, les pesticides, les plastiques, les médicaments... Tant et si bien qu'à ce rythme là tous les hommes pourraient être infertiles en 2070. Vous me direz, cela fera assurément du bien à la Terre un peu moins d'humains, mais infertile ou pas un petit cancer est aussi vite arrivé...

Je ne dis pas que tous les poisons sont aussi nocifs et qu'ils vont perdurer dans l'environnement, en revanche, il faut savoir dire stop à la pollution permanente de l'environnement par des produits qui n'ont rien à y faire.

C'est aux jeunes de se rebeller contre la stupidité des plus vieux. Ils s'en moquent eux, ils ne seront plus là pour voir les conséquences de leurs inepties. Sur ce je referme cette parenthèse coup de gueule .

[RollingMan]

Quel plaisir ! Que c'était bien dit !
Bon après, pour les problèmes de santé tels que les cancers et compagnie, il y a aussi la multiplication des produits chimiques que l'on se fout sur la gueule tout au long de la journée. Il suffit de compter le nombre de produits de beauté/cosmétique et autres que l'on utilise par jour… Quand avant il y avait par exemple que du savon de Marseille, et qu'aujourd'hui on arrive en fin de journée avec une 15aine de produits (surtout les femmes, mais c'est normal, elles vieillissent tellement moins bien que nous les mâles… Mais bon, blague à part : maquillage (yeux, lèvres, joues)/démaquillant, vernis, dissolvants, mousse à raser, après-rasage, shampooing, après shampooing, gel/laque, crème antirides pour le visage, hydratante pour le corps, contre les mains sèches, alors que d'un autre côté on se met l'alcool en gel désinfectant bien desséchant, le déo, le parfum, le gel douche qui n'est pas forcément le même pour le corps que pour le visage que pour la “toilette intime”, etc.) (et encore, je ne parle pas du flux de produits domestiques dans lequel on baigne)… Les mêmes produits qui sont interdits 15 ans plus tard pour s'être avérés cancérigènes… Ou tout au moins en partie. Tout ça, plus la multiplication des ondes, la pollution, tous les produits décrits dans le post précédent… Ça fait un joli petit cocktail assez détonnant. Pas étonnant qu'un jour, les cellules virent au fou.
Enfin, après, je ne fais pas le vieux réac… Il paraît que c'est le progrès, et comme l'histoire… Ou devrais-je dire le présent, prouve que toute tentative destinée à stopper le progrès est vouée à l'échec… Je m'abstiens. Mais bon, c'était ma petite parenthèse personnelle de la journée…

[Geoff95]

Tout à fait : très bien dit @Darbé !
@RollingMan : il ne s'agit pas d'être un vieux réac. Tes remarques sont légitimes. Si on peut modestement et simplement contribuer ici à informer et faire prendre conscience aux plus jeunes de nos membres sur une certaine réalité, c'est déjà une bonne chose. De par notre passion/hobby commun, la plupart des membres ont déjà un attrait pour la nature, l'environnement et j'imagine le respect de la vie. C'est donc un sujet qui peut tout particulièrement intéresser je me dis.

[Darbé]

Quel plaisir ! Que c'était bien dit !

À votre service .

Enfin, après, je ne fais pas le vieux réac… Il paraît que c'est le progrès, et comme l'histoire… Ou devrais-je dire le présent, prouve que toute tentative destinée à stopper le progrès est vouée à l'échec…

Parfois le progrès c'est de retourner à plus de simplicité, de naturel et de se replonger dans la mémoire collective. Tu prends la permaculture par exemple, elle remet au goût du jour des savoir-faire de nos anciens, loin de l'agriculture industrialisée et de sa chimie, le tout sur des surfaces réduites. Je pourrais te citer une multitude d'autres exemples : le traitement le plus récent de l'accès grave de paludisme qui reprend un remède chinois vieux de 2000 ans, quelques individus en Cornouailles ou en Israël qui ont réussi à ressusciter des langues mortes... Tiens, peut-être qu'un jour la beauté ce sera d'être au naturel et non pas décoré comme un sapin de Noël, n'oublions pas que les femmes à la Renaissance utilisaient du plomb ou de la chaux pour paraître belles.