@Clem750 : merci. En Europe, je trouve que c'est probablement la région (je parle de l'Andalousie) qui se rapproche le plus du paradis pour les myrmécologues. Avec peut-être les régions limitrophes de la Turquie.
@Necoman : j'ai un gros morceau de chêne liège à la maison. Si tu as de quoi le découper, je peux t'en donner un bout.
Lorsqu'on descend dans les plaines entourant la sierra, on constate que la végétation change radicalement. Déjà, il y a beaucoup plus de champs et la végétation en ce mois de septembre semble davantage brûlée par le soleil qu'en altitude. Les nuances de doré dominent à perte de vue. On constate la présence de nombreuses Cataglyphis velox en plus des habituelles Messor et Aphaenogaster. Parfois, on croise quelques Camponotus, des Lasius (surtout en zones urbaines) et des petites fourmis jaunes.
Le paysage :
La myrmécofaune :
Je suis surpris du polymorphisme ; je dirais que ça va de 3 à 10 mm environ. Les plus petites sont vraiment minuscules : à peine la taille de Temnothorax, mais hautes sur pattes et très rapides.
Et là, lors d'une rencontre avec une belle proie à proximité du nid : Pour information, il était près du midi solaire, en plein cagnard. Il devait faire 30°C à l'ombre, sauf qu'il n'y avait pas d'ombre. Et je n'ai rien fait à la vidéo pour l'accélérer. Elles étaient vraiment surexcitées.
En temps normal, lorsqu'elles vadrouillent, elles sont plutôt tranquilles.
Une Camponotus qui passe par là :
Des Messor structor au travail :
Des petites fourmis jaunes sont visibles de temps à autres :
Un pseudoscorpion qui traîne autour d'un nid de fourmis :