Après moult réflexions et une grosse recherche de motivation, je me décide enfin à venir vous présenter, dans un premier temps, mes fondations. Après une année et demi d'élevage, faite d'erreurs et de leçons tirées, je me sens prêt à vous montrer la situation actuelle de ces colonies en devenir.
Pour commencer, voici celles qui m'ont donné du fil à retordre l'an passé, Camponotus cruentatus :
J'ai eu droit à un échec total avec cette espèce en 2013. Non pas que la fondation soit difficile, contrairement aux idées reçues, la difficulté est venue avec les premières ouvrières, timides, difficiles en terme de nourriture, et décimées par cette maladie bien connue mais encore inexpliquée des "pattes raides". Cette fois je prends les devants, des ADC de fabrication maison se préparent au fur et à mesure, destinées essentiellement aux Camponotus, avec un sol de liège. Cela semble leur convenir parfaitement, car depuis ce déménagement les ouvrières ont perdu la timidité qu'elles avaient au contact des matières plastiques.
Pour continuer dans le genre, voici ensuite Camponotus vagus :
Camponotus assez facile, je ne rencontre pas de difficultés flagrantes à les maintenir pour le moment. Elles aiment tout ou presque niveau nourriture, composée d'eau sucrée, parfois miellée ou améliorée de vitamines en poudre, et une grosse mouche de temps en temps comme chez toutes mes fondations. Aujourd'hui à 12 ouvrières pour celle-ci qui est la plus avancée, une dernière encore à naitre avant la diapause et quelques larves, la première année s'est très bien déroulée.
Encore du noir avec Camponotus aethiops :
Les ouvrières étant nées avant hier, et s'étant déjà bien rempli le gastre, je ne note aucune difficulté pour le moment chez cette espèce. L'avenir me dira si j'ai parlé trop vite...
Vient le tour de Camponotus ligniperdus :
Cette gyne récoltée très tard cette année n'a encore aujourd'hui que quelques larves stade 2. Un bon remplissage de gastre accompagné d'une diapause qui ne va pas tarder lui feront le plus grand bien pour partir du bon pied l'an prochain.
Une petite exotique Camponotus albosparsus :
Pas grand chose à dire non plus sur cette demoiselle, si ce n'est une première naissance pour demain ou après demain vu la couleur de l'unique cocon. Quelques oeufs et larves ont fait leur apparition depuis sa réception.
Les deux Camponotus restantes sont entrées en diapause assez tôt, il y a de ça 1 mois maintenant. Rien d'alarmant, je me plie à la volonté de dame nature, tant que cela leur est bénéfique. Ces fondations étant un peu des "ratés" de l'année dernière ça n'est pas étonnant, j'ai dû les sortir de leur torpeur un poil trop tôt.
Camponotus herculeanus :
Et Camponotus lateralis :
Passons ensuite aux Messor.
Premièrement Messor capitatus et Messor minor hesperius :
Un développement assez lent au démarrage, mais la machine est en route et l'année prochaine verra leur population exploser !
Messor structor, fondation à 2 gynes :
Issues d'un bouturage de ma colonie, laquelle a produit des mâles et princesses qui se sont fécondés entre eux à mon plus grand étonnement. Les 5 ouvrières ajoutées leurs ont été d'une grande aide puisque des larves et nymphes sont déjà présentes.
Voilà pour cette première partie, mes 2 genres préférés dirons nous parmi toutes mes fondations.
Si vous avez des remarques, conseils ou objections à faire n'hésitez pas c'est ici :
[Q/R Blog] -> https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... hp?t=19095
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