Mais une fois n'est pas coutume, il est dur de rendre réalité les idées qui, sur le papier paraissaient géniales !
Je poste ici même 2 des nids qui ne sont pas en plexi, car je voudrais m’attarder sur le dernier, conçu en tube plastique et puis faut bien être quelque part ...
Du coup, le premier :
Classique au possible, je voulais surtout expérimenter le "blindage", j'ai posé la vitre au fond du coffrage, et ensuite j'ai coulé du plâtre sur les limites de la vitre et sur 1 bon cm d'épaisseur, le plâtres bien pâteux, j'ai ensuite coulé le ciment pure sur l'ensemble.
Là où j'ai foiré c'est que le support du coffrage n'était pas parfaitement plat, ainsi après démoulage, il y avait un jeu dans les angles de la vitre, j'ai tenté de rattraper le coup avec le pistolet à colle mais c'est dégueux et la colle (pistolet pour enfant) fond à basse température.
Du coup un fail !
A noter que j'ai laissé la boite en plastique pour humidification là où je pensais la retirer après séchage, j'ai juste cassé la partie contre le nid, ça permet de pas avoir l'opposé du nid humide est coulante.
Ensuite le second :
Inspiré par une personne du fofo (dont le nom ma échappé, je viendrais rectifier ça, promis), j'ai toujours était tenté par la forme ronde pour un nid, l'idée du "pilier" centrale était aussi en dormance dans mon esprit depuis pas mal de temps.
Ainsi je me suis procuré
cette énorme boite à maquillage, ici j'ai surtout voulu profiter de la forme ronde (je n'arrive pas vraiment à trouver un moyen d'acheter une vitre, en plexi de préférence, sans devoir acheter une horloge à la con à 20 €) et du fait que le couvercle est quasi étanche, fin c'est une boite toute faite et c'est bien pratique, juste à couler une semelle pour une espèce comme scutellaris et c'est parti. 
Mais moi je voulais l'adapter à pourquoi pas mes nicobarensis, qui réclament un fort taux d'humidité.
Par le plus grand des hasards, j'avais aussi acheté une boule plastique et elle s'est avérée être au diamètre exacte du fard à paupières.
J'ai donc percé le centre de la boite de maquillage pour pouvoir y couler une mèche qui remonterait d'un bout à l'autre du nid. La mèche est en plâtre pure et le fond du nid en ciment. Un trou dans le centre de la mèche était censé améliorer la capillarité...
Le petit trou du milieu est cerclé par un bouchon de bouteille d'eau, c'était pour éviter que le plâtre se tasse et laisse un espace entre la vitre du haut et lui, laissant aux fourmis accès au puits d'humidification, les voir descendre dans la mèche non merci
c'est réussi à moitié, le bouchon a eu tendance à descendre, je n'arrive pas à mesurer concrètement mais je pense qu'une Pheidole y passe, si ce ne sont qu'elles, on fera avec. 
In fine, l'eau n'est jamais montée le long de la mèche, 2 mois qu'elle est immergée
le nid reste viable pour de la grosse espèce qui n'a pas bien soif quoi, des scutellaris pourraient peut-être passer par le centre comme dit plus haut, dommage le design m'avait conquis. 
Pensez-vous que mélanger du bc broyé au plâtre aurait augmenté la capilarité ? Quitte peut-être à faire une mèche qu'en bc et la jointer au sommet avec un peu de plâtre... A 6€99 le fard à paupières "terre d'été", je ne prends plus de risque avant de réitérer l'expérience.
Et désormais voici le dernier, le plus innovant, le plus fantasmagorique, le nid en tube tout plexi, 100% transparent.
Et 100% dégueulasse à cause des joint noirci par le feu
En soit, j'en suis content, j'ai limité l'apparition de la crasse, mais quel boulot de fifou pour faire ça, j'y ai passé 4h.
J'ai utilisé en premier le bout chaud d'un pistolet à colle pour faire les trous le long du tube, mais la dite colle du pistolet étant ce qu'elle est (voir premier nid), je suis finalement parti faire un feu, un vrai
. J'ai pris un tube en fer de même diamètre que le tube plastique, chauffé à fond, j'ai fait les trous le long des tubes, mais lorsque que l'on présente le second tube, lui est encore plat au bout, il faut donc venir appuyer le coté du tube en fer (chaud) sur le bout du tube plastique afin de le "courber" si j'puis dire.
Ensuite on le présente et avec la pointe d'un couteau chaud, on vient faire tomber des gouttes de tube (même plastique de préférence et après plusieurs fusions, il devient cassant attention) sur les joints et on soude comme on peut.
Ce qui est génial, c'est que l'on peut vraiment faire des formes entrelacées, faire des couloirs inclinés, horizontaux ou verticaux, la limite n'est que l'imagination (la patience et la tremblote sont à considérer aussi
).Je pense qu'avec du temps, entre la réalisation et l'habitation, toute toxicité disparaît, mais voilà la véritable raison de ce topic, je voudrais établir ici même, un brain-storming pour pousser le concept au meilleur de son plein potentiel, l'adapter tant ESTHÉTIQUEMENT qu'ERGONOMIQUEMENT, car C'EST NOTRE PROJET !
*tousse* *tousse*
Plus sérieusement, effectivement je pense que ce concept à quelques soucis, telle que la noirceur dû au résidu du bois sur la lame, ainsi je pensais utiliser un petit poste à souder l’étain pour joindre les tubes, et toujours un tube en fer pour les percer, mais avec un petit chalumeau.
Le souci de l'humidification est primordiale aussi, en cogitant j'ai pensé qu'il serait sans doute possible de désigner un tube et de le remplir d'eau, sur le schéma classique quoi, à la différence près que le bouchon coté nid serait fait en mélange plâtre BC, pour des raisons évidentes de durée, une fois les tubes soudés, il n'y a plus moyen de changer le coton, alors qu'une cloison en plâtre BC aurait surement l’avantages de la durée.
Ainsi pour les plus gros nids, il pourrait y avoir plusieurs de ces tubes humidificateurs, permettant d'y loger n'importe quelle fourmi
! Là où le bas blesse, c'est l'étanchéité, bon j'avais laissé un gros trou (1/2 mm), je l'ai bouché, mais ça s'écoule toujours par des interstices "invisibles" à l’œil nu, par invisible je sous entends que même de la Pheidole ne devrait pas sortir, donc de deux choses l'une :
Soit je dis vrai, elle ne sorte pas, ça peut même faire des "puits" d'aération et être bénéfique, soit il est dur de cerner les trous, elles sortent, et alors il faut des joints.
Un pistolet à colle avec une petite buse et une haute température de fusion doit être mieux que le modèle enfant que j'ai, à tester donc, pour 10€ à casto ^^.
Une der pour la route
Enfin ça fait un sacrée pavé, en espérant avoir des retours et des idées ! Merci de m'avoir lu et bon dimanche.
. Par contre j'ai attendu le lendemain pour creuser les galeries, mieux vaut le faire 2/3h après avoir coulé, c'est beaucoup plus simple !
) après avoir coulé, je n'ai pas pensé à le photographier dans la poubelle. 
