Camponotus. pseudoirritans :
La température semblait bien être le facteur qui bloquait leur développement. J’ai aujourd’hui une bonne dizaine de cocons, des larves à tous les stades, et la reine vient de recommencer un cycle de ponte.
J’ai décidé il y a environ deux semaines de leur donner accès au nid prévu (voir le post de construction Ici).
Pour qu’elles aient une ADC, et dans l’optique d’un futur déménagement car vu leur timidité, je me suis dis que ça prendrait des semaines... Hé bien non en moins de 3 heures tout le monde avait migré du tube au nid, et en plein jour.
Et j’ai tout loupé. 
Comme quoi le tube ne devait pas trop leur plaire… Depuis c’est l’explosion de couvain.
L’arrivée d’une bonne génération de larves a donné un petit coup de boost à la colonie, qui a perdu de sa timidité.
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- C.pseudoirritans : toilette royale.
Et aujourd’hui la première ouvrière est enfin née. Toute jaune, toute pâle et toute jolie.
Ce qui nous fait environ 1,5 mois de l’œuf à l’imago. Je serai plus précis quand la nouvelle grappe d’œufs arrivera à maturité.
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- C.pseudoirritans : le couvain il y a deux semaines.
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- C.pseudoirritans : Couvain actuel + nouvelle née.
Camponotus. nicobarensis :
Elles se développent tranquillement, elles sont 45-50 maintenant. J’ai eu un peu de cannibalisme des cocons. Elles m’avaient déjà fait ça au tout début. Je ne sais pas trop à quoi c’est dû, mais elles ont arrêté et les laissent se développer…
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- C.nicobarensis : Nourrissage au liquide bleu.
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- C.nicobarensis : Elles défendaient leur bifteck : je mettais mon doigt à coté et elles venaient à tour de rôle me cracher de l'acide dessus.
Aujourd’hui petite surprise également : naissance de la première ouvrière avec une forme de major. Oui une forme car elle n’est pas spécialement plus grosse, mais à une proportion tête/corps différents des autres.
Il y a vraiment de tout dans cette colonie : des grosses, des petites, des longues, des petites têtes à grosses fesses, et inversement … et des colorations différentes également.
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- C.nicobarensis : Couvain + les deux nouvelles née toujours fourrées ensembles.
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- C.nicobarensis : Le reste de la colonie dans les zones plus fraîches.
Messor. minor (colonie à mon frère) :
Développement toujours aussi rapide. Elles ont rempli le nids présenté en page 1, les salles basses regorgent de couvain à tous les stades. Elles ont dû dépasser les 500 têtes.
Comme elles se sentent à l'étroit, elles cherchent à s'évader : elles font des montagnes pour passer l'anti-évasion.
Du coup il a connecté une extension avec 3-4 cm de sable humide. Et elles font mumuse dedans en attendant qu'il leur fasse un nouveau nid
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- M. minor : Vue d'ensemble.
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- M.minor : bac à sable.
Quelques remarques :
- C. pseudoirritans : lorsque le développement est reparti, j’ai assisté à un changement de coloration des ouvrières : elles ont foncées super rapidement. Elles sont bien « ambre » finalement.
- Je ne comprends pas leur gestion des déchets :
J’observe dans les deux colonies de Camponotus une sorte de dépotoir interne sur la mousse oasis qu’elles semblent entretenir (culture de champignons, garde manger ?).
Pourtant elles me sortent bien les déchets dehors.
(Visible en bas à gauche de la vue d'ensemble des C. nicobarensis).
Des idées ?
Voilà pour les news !
Shake
.
), la petite 
