Je pense malheureusement que tu n'auras jamais de réponse à cette question...
Imagine juste, avant même de réfléchir au protocole expérimental à mettre en œuvre, le nombre de déviances possible, à savoir (non exhaustif) :
- le genre de fourmi ;
- l'espèce ;
- la période de l'année ;
- le potentiel génétique de chaque individu ;
- le type d'individu (
minor,
media,
major, super-major, superman...) ;
- les conditions d'élevage (nourriture, température, etc) ;
- la réponse au stress (fourmi souvent stressées qui produisent de l'acide plus fréquemment et/ou en plus grosse quantité... ou l'inverse...).
À cela tu ajoutes l'étude de l'anatomie de l'espèce de fourmi choisie, le calcul du volume d'acide stocké par fourmi et enfin tout un protocole pour mesurer le volume d'acide produit par unité de temps.
Il est d'ailleurs à noter que le venin sécrété par les fourmis ne contient pas 100% d'
acide formique mais un pourcentage dépendant des critères cités plus haut.
J'ai d'ailleurs trouvé un bout de publication qui indique que pour des Formica rufa, il contient entre 20 et 70% d'acide formique. Sacré déviance pour des individus de la même espèce...
Voici le lien vers le bout de publication, peut-être y trouveras-tu ton bonheur si tu souhaites le commander et le lire :
https://academic.oup.com/aesa/article-a ... m=fulltext
Cela serait assez étonnant qu'il existe des données de ce type dans les publications scientifiques.