Suivi de mes premiers pas

[Seed noir]

Et l'écouter.

[Cheevi]

Ookami, je t'en veux un peu (ou pas), mais par ta faute, j'ai eu un sacré coup de cœur pour les Camponotus nicobarensis.

J'annonce donc que je vais sûrement récupérer une gyne + couvain la semaine prochaine.

J'ai lu la majorité des informations sur cette espèce sur le forum, mais comme chacun y va de sa petite expérience et de son avis, et vu la réussite que tu as avec elles, pourrait-on parler conditions de maintien ensemble ?
On peut le faire par MP si tu le souhaites, car j'aimerais ne pas me louper et anticiper sur ce qu'il m'attend au niveau des installations surtout (nid fabriqué parmoi-même, chauffage etc).

Après on peut le faire en public, ce sont des informations qui serviront toujours.

Je te remercie par avance !

[Ookami]

Et l'écouter.

Merci !

Quelques nouvelles, quasiment toutes les Serviformica ont pondu autour de 15 jusque 60 œufs (pour la F. cinerea d'Okuninka, ma première Serviformica ), la Cataglyphis a maintenu le rythme, la Formica truncorum a également pondu , une Messor capitatus sur les trois a pondu timidement quelques œufs, je viens d'utiliser le nid sandwich qu'on m'avait offert en 2017, rempli de gravier et sable, il accueille depuis ce soir la fondation issue de la gyne de @Kreezef, qui doit avoisiner 50-60 ouvrières. Elles étaient ravies de découvrir l'ADC, du bon miellat et surtout la liberté après quelques mois de diapause ! Vidéo prochainement !


@Cheevi : En fait je ne fais rien de spécial pour les filles (Camponotus nicobarensis), elles sont dans la chambre, donc température ambiante de 23 degrés pour le moment (notre appartement prend bien la chaleur de l'immeuble !), en tubes connectés sur une petite ADC (un genre de sas) et une autre moyenne (la vraie ADC). Elles se développent toutes seules, donc je restreins l'apport en miellat et en insectes pour que la reine ne ponde pas follement. Du coup j'ai une vingtaine d’ouvrières qui dorment dans cette ADC en attendant que je daigne les servir de miellat ou d'un insecte.
Je voulais une espèce sans diapause pour patienter pendant l'hivernage des autres demoiselles , la Camponotus nicobarensis est très (trop ?) simple d’élevage, mais belle, avec des castes, elle peut être polygyne (bien que ma fondation soit monogyne, décidément, impossible d'avoir une seule colonie polygyne parmi toutes mes fondations).
J'ai démarré également avec une gyne et couvain en automne, imagine !
Il faut prévoir une ADC fermée (et conséquente assez rapidement). Jolie espèce à exposer sur l’étagère ou dans le salon.
J'adore leur signal d'alarme, un cliquetis qu'elles émettent en tapant l'abdomen sur le sol. Elles sont rapides donc parfaites pour s'exercer à attraper des fourmis à la pincette souple philatélique, , la galère !
Les major commencent tout juste à sortir des tubes, jusqu'alors elles rebroussaient chemin, à peine elles pointaient le bout de leurs mandibules au dehors.
Elles ne sont pas très agressives quand il s'agit des proies, même avec l'effectif actuel ! Elles préfèrent que l'insecte soit mort ou mourant , on est très loin des Serviformica qui neutralisent une proie vivante et vive, aussi grosse qu'elles, voire davantage, malgré des effectifs d'une très jeune fondation (moins d'une dizaine), et toujours avec un courage féroce !
Mais c'est une espèce très sympathique, , une Camponotus tropicale clairement.

[Cheevi]

Merci pour tes réponses. Par contre, en hiver, jamais j'aurai 23 degrés. Faudra que j'investisse un peu dans un petit mode de chauffage quand même.

[Cheevi]

Quelques nouvelles, j'ai récupéré ma gyne hier soir donc et elle est magnifique. Seul dommage, elle n'a pas encore pondu, j'espère que ce sera très vite le cas, cela me rassurera un peu.

Par contre la température, vu que je suis à 2 roues, j'ai préféré la laisser au bureau et elle est donc dans le noir à 20-21°C.

D'ailleurs, sont-elles, comme les Messor très sensibles à la lumière, ou peut-on les laisser en plein jour sans souci ?

Pareillement, j'hésite à lui fournir une petite dose de miellat pour accélérer la ponte, même si la fondation est claustrale à semi-claustrale, cela avait bien marché pour ma C. scutellaris.

Je ne veux pas pourrir ton post, si mes questions dérangent je recréerai mon propre sujet.

[Ookami]

Vingt degrés en hiver, c'est bon.
Cela leur permet de faire une pause (théoriquement).
Non, pas de sensibilité particulière.
Je n'ai pas nourri la mienne, elle a démarré toute seule comme une grande.

Nouvelles des filles :
- quasiment tout le monde a repris la ponte, y compris la Camponotus turkestanus qui était entrée en diapause avec deux ouvrières survivantes sur les sept ;
- les Cataglyphis aenescens présentent cinq cocons en plus du tas de larves et œufs, leur développement larvaire me semble très rapide ! ;
- les Camponotus nicobarensis semblent plus audacieuses (trente ouvrières constamment dans l'ADC) ;
- la Formica truncorum a des larves et un bon gros paquet d’œufs (cinquantaine ?) ;
- la Camponotus herculeanus de @Geoff95 a pondu, quelques larves de l’année dernière ont fait leurs cocons, l'une des larves est ceci dit énorme, aucune idée si c'est un major plus grand que les précédents ou un(e) sexué(e), ce qui serait surprenant, vu la taille de la fondation.

À bientôt !

[Ookami]

Et une vidéo des Camponotus herculeanus, babyboom 2019 en perspective !

[Rekyem]

Quel merveilleux (pour être poli) bon choix de musique !

[Ookami]

Les filles turkestanus en vidéo. Une douzaine d’œufs avec la gyne et deux ouvrières... J’espère que l'effectif va remonter.

[Francis]

C'est très encourageant !
Ici j'en ai une avec 4 œufs qu'elle a pondu après réception. Je croise les doigts pour que tout se passe bien.