Non, je ne pense pas. Les trois premières années, pour cette espèce en tout cas, une diapause inexacte en durée et en datation voire même en température ne change absolument rien quant à son développement fulgurant puis à la venue de "l'ultime repos salvateur". Plus j'acquiers de l'expérience avec mes anciennes colonies, plus je suis persuadé que cela est totalement indépendant de notre/ma volonté. Et si c'était aussi comme cela dans leur "véritable vie" ?
@ Vince
Tout à fait mais lorsque je l'ai achetée à mon vendeur, cette colonie avait d'après ses dires déjà deux années d'existence.
[Blog] : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... hp?t=11610
Quant au reste, tu mets exactement l'accent sur le "problème" que j'ai relevé de l'élevage en captivité de la plupart de nos Camponotus exotiques. En cela que la fougue de leur jeunesse outrepasse les particularités, l'anormalité du maintien en captivité. Mais un temps seulement...C'est tout simplement la plus belle couleur de maculatus que je n'ai jamais eue ; je les élève depuis deux ans"
- Les trois premières années : développement fulgurant,
- Quatrième année : décès de toutes les premières générations, ponte et développement du couvain aléatoires (la colonie anticipe l'effectif amoindri),
- Cinquième année : amorce d'un redémarrage de la colonie mais avec une reine et des corvéables qui le sont moins.
Si l'on réfléchit bien, ces "reboot" me semblent absolument normaux car la troisième année, une colonie n'est-elle pas censée produire des sexués afin de consolider l'existence même de son espèce sur le territoire qu'elle occupe ? Le tout pour le tout.
Persistance.
Sixième, septième année, etc. nous verrons bien les surprises que nos vielles colonies nous réservent ! C'est exaltant non ?
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Je vous présenterai bientôt le blog d'une colonie de Camponotus habereri dont je ne me suis quasiment pas occupé. Depuis six mois, elles se développent sans soin particulier. Et cela ne change rien à la fulgurance du premier cycle de leur développement ! Je pressens que le second sera identique à celui de toutes mes autres fourmilières de Camponotus exotiques. Le troisième aussi..., etc.
J’arrête là car un, je pourrais en écrire des pages et de deux, cela risquerait de briser la magie, le mythe du "Noël myrmécophile".