13/11/2019
Des nouvelles de mes
endémiques.
Dans un premier temps les mauvaises nouvelles :
La
gyne de la
fondation A des Temnothorax a claqué, ainsi que toutes les gynes de la fondation
polygyne des Myrmica et la gyne Camponotus babaricus (rien de surprenant pour celle-là). Voilà ça c'est fait !
Temnothorax sp :
Il ne me reste donc qu'une seule fondation, c'est raté pour l’expérience de reproduction. Je vais devoir guetter les
essaimages 2020.
Myrmica sp :
La gyne exclue est donc ironiquement la seule survivante de cette fondation polygyne. Mais malgré la naissance d'une première ouvrière, la fondation est compliquée et l'ouvrière a disparu... Il ne reste donc que quelques
larves.
En rentrant chez moi, promis c'est vrai, j'ai rencontré une gyne qui se baladait sur le digicode de mon immeuble. J'ai piqué un sprint pour récupérer un tube et une pince chez moi et j'ai attrapé cette jolie petite rouge devant le regard médusé de mes voisins d'immeuble. À l'heure actuelle sur la première tripotée d’
œuf qu'elle m'a pondus, il ne reste que 4 larves bien dodues en cours de
nymphose et m'a refait une seconde ponte énorme made in Normandie !
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- Myrmica sp (x2) et Lasius myops
Lasius myops :
Les quatre gynes sont toujours bien vivantes, accompagnées d'une tripotée d'ouvrières et d'un petit couvain. Développement somme toute assez lent je trouve, sans compter que je vais devoir les changer de tube avant la
diapause. Par contre, elles sont étonnamment peu difficiles et acceptent de tout, même du grillon T4 encore vivant (enfin presque vivant).
Cataglyphis piliscapus :
Les effectifs ont triplé. J'ai décidé de les passer en
nid avec une petite
adc. Leur vélocité est quand même incroyable quand il fait très chaud. Aujourd'hui il n'y a plus de couvain et la diapause les guette. L'entrée du nid est systématiquement obstrué le soir avec des graviers et il n'y a aucune activité la nuit.
Camponotus cruentatus :
Une petite nouvelle, enfin des petites nouvelle puisque cette gyne issue d'un essaimage 2019 a déjà ses premières ouvrières, trois pour être précis avec quelques larves qui semblent avoir arrêté leur développement. C'est une espèce que j'ai déjà élevée mais avec qui je renoue volontiers car elle est à mon goût une endémique qui n'a rien à envier à la grande majorité des exotiques, tout comme la prochaine espèce que je vais vous présenter.
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- Camponotus cruentatus
Manica rubida :
Encore une petite nouvelle, enfin des nouvelles puisque c'est une fondation polygyne composée de 2 gynes avec 4 larves. J'attendrai les premières ouvrières pour les mettre en diapause, tout comme les Myrmica d'ailleurs. Espérons que cette
polygynie se passe bien, pas comme les Myrmica...
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- Manica rubida
Colobobsis truncata :
Là, on s'attaque à du lourd pour de l'endémique tant la difficulté est haute et le développement lent. Espèce arboricole et
lignicole, la fondation est particulièrement délicate tout comme la suite : il suffit de compter le nombre de colonies sur le forum, ou plutôt le nombre d’échecs ! Je voulais initialement commencer avec une gyne seule mais des aléas ont dû me faire reporter cette acquisition, ce qui fait que je commence avec une gyne 2019 avec ses 2 premières ouvrières, et un tout petit peu de couvain. Elles auront droit à un tube spécial espèce lignicole afin de maximiser les chances de réussite mais ce sera après l'arrivée de la seconde génération. Petite particularité : la gyne a gardé ses ailes.
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- Colobobsis truncata
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- Colobobsis truncata
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- Tube spécial Colobobsis truncata
Q/R :
https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... #p15638814