Il y a encore des colonies que je ne vous ai pas présenté, parmi-elles, mes Crematogaster scutellaris.
Une espèce que, je pense, il n'est plus utile de vous présenter.
Pour l'histoire, j'ai acquis cette fondation sur le forum au mois de Mai. Si mes souvenirs sont bons, la colonie comptait alors 5 ouvrières et quelques larves, donc presque aucun couvain.
Motivé, je les installais alors dans un tube à essaie avec ADC qui allait leur faire office de chez-moi jusqu'à il y a peu de temps.
Un éleveur remarque lorsqu'une colonie cherche un autre endroit où nidifier, et je pense que ce genre de situation est un bon indice :
A chaque allumage de lumière, toute la colonie se ruait sur la chaleur, gyne comprise, et tout le monde retournait dans le tube une fois la nuit tombée. Cependant, une bonne trentaine de ces dames de piques (oui, j'aime bien les appeler comme ça) n'avaient de cesse de retourner l'ADC dans tous les sens. Non pas à la recherche de nourriture, mais d'un endroit pour agrandir leur espace vital.
Qu'à cela ne tienne ! Je cherchais un nid esthétique, et il s'avérait que jamais je n'avais eu de nid en plexi dont on m'avait tant vanté la transparence depuis longtemps. Je commande donc et ne suis pas déçu du résultat !
Je renverse tout ce petit monde, chope le couvain, remarque que les ouvrières passent par l'un des bouchons, celui-ci ne s'enfonçant pas plus, je bloque avec du coton, passe 1h à récupérer chaque ouvrières dans l'ADC et celles qui s'évadent dans la panique.
OUF !
Tout le monde est installé, au moment du déménagement, j'estimais la population entre 80 et 90 ouvrières. C'était il y a moins de 10 jours.
Peu de temps après, la colonie s'est installée dans le bas du nid, donc la partie la plus proche du chauffage atteignant les 35°C à cet endroit, pour presque la température ambiante à l'autre bout du nid, je m'assure un bon gradient - supposant que la gyne ne se placera pas dans la zone la plus chaude -, et bien non, toute la colonie dans la zone la plus chaude.
La gyne n'a pas attendu pour pondre, il faut en effet agrandir les effectifs ! :
On notera l'évolution impressionnante de cette espèce, passer de 5 à plus de 100 ouvrières en 4 mois. Niveau nourriture, je ne pense pas vous surprendre : elles raffolent de tout ! Grillons, mouches, criquets, liquides sucrés... Tout y passe !
Voilà, c'est tout pour ce premier billet, en tout cas, une espèce passionnante.