[FICHE] Pheidole pallidula

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Will
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[FICHE] Pheidole pallidula

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Pheidole pallidula
(Nylander, 1849)

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Difficulté : facile



Famille : Formicidae
Sous-famille : Myrmicinae
Tribu : Pheidolini
Genre : Pheidole
Espèce : pallidula
Taille de la reine : 7 - 8 mm
Taille du mâle : 471.5 - 5 mm
Taille des ouvrières : 3 - 5 mm

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Répartition géographique : Bassin méditéranéen
Période d'essaimage : de juin à aout
Type de nid in natura : Espèce terricole opportuniste s’accommodant bien des milieux antropisés
Régime alimentaire in natura : Omnivore à dominance carnée
Taille d'une colonie adulte : Environ 80 000 ouvrières.
Espèce monogyne, faiblement polygyne dans environ 30% des cas in natura
Un polymorphisme non continu de la caste ouvrière est présent

ELEVAGE

Indépendante et claustrale. Après l'essaimage ayant lieu au début de l'été, la reine élève seule une première génération d'ouvrières. Placer la reine fécondée dans un tube à essai muni d'une réserve d'eau. La première génération comptera en moyenne une bonne dizaine d'ouvrières. L'espèce est très prolifique.

Le nid


Le nid devra obligatoirement être blindé. De toutes les espèces Française, Pheidole pallidula est la plus prompte aux évasions. A l'inverse de beaucoup d'espèces qui ne foreront qu'en cas de manque de place, Pheidole pallidula s'y prêtera systématiquement. Ne pas se fier à leur petite taille, elles sont tout à fait capables de creuser tout type de substrat non blindé. Certains éleveurs rapportent même la dégradation de joins en silicone par des colonies populeuses. Un nid en plâtre ou béton cellulaire blindé au mortier est souvent utilisé en pratique, mais un nid en plexiglas reste le plus adapté. Le nid devra être moyennement humidifié, entre 25 et 50 % de la surface du nid humide sera optimale. Une profondeur de 5 mm sera appréciée. L'espèce créant de grandes colonies, une aire de chasse conséquente devra être prévue pour une colonie adulte. De plus, le système anti-évasion de celui-ci devra être particulièrement performant. Une aide de chasse fermée est la manière la plus sure de ne pas être face à des évasions massives, surtout dans le cas de grosse colonies. La propension de Pheidole pallidula à forer ce qui l'entoure, couplé à leur capacité de passer les anti-évasions mals appliqués leur vaut dans le domaine le surnom de "reines de l'évasion". Ce sont des paramètres à prendre en compte si l'on envisage d'élever cette espèce attrayante.



Pheidole pallidula est une espèce à la très large répartition. Elle s'adapte différemment dans les zones aux hivers plus frais par rapport aux zones au climat plus doux. Elle est décrite comme quasi-hétérodynamique (Kipyatkov, 2001). Elle est donc capable d'un développement continu tout au long de l'année sans impact négatif apparent sur la santé de la colonie. Le besoin de diapause pour une espèce quasi-hétérodynamique à toujours fait débat. Les souches en provenance des zones les plus douces s’accommodent d'une baisse de température hivernale qui semblerait même néfaste au développement. Face aux hivers plus rigoureux d'autres régions (Asie mineure, zones exposées à un climat continental, ect.), il est logique de penser qu'une tendance dominante hétérodynamique-exogène tend à s'installer, auquel cas une diapause de la colonie sera préférable. Dans tous les cas, adapter en fonction de la provenance de la gyne. Pratiquement, la plupart des éleveurs maintiennent Pheidole pallidula en captivité sans hivernage sans que d'effets néfastes aient été constatés.

Nourriture


Pheidole pallidula est une espèce omnivore très vorace. Elle apprécie tout particulièrement les substances carnées : insectes, viande non salée, ect. Les liquides sucrés et protéinés seront aussi appréciés, en prenant soin d'éviter le risque de noyade pour cette petite espèce. L'espèce consomme également des graines de manière occasionnelle. Ayant une démographie explosive, un nourrissage régulier sera nécessaire. L’espèce pratique le recrutement de masse, et un grand nombre d'ouvrières sera rapidement présent dans la zone ou la nourriture apparaitra.
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Conditions de maintien


L'espèce apprécie une température de maintient aux alentours de 25°C. Une température comprise entre 25 et 30°C sera l'idéal. Elle tolère cependant bien des températures légèrement plus fraiches (entre 20 et 25°C), et il n'est donc pas strictement nécessaire de les chauffer pour peu que la pièce de maintient oscille dans cette gamme de température. La température influencera le temps de développement du couvain. D’environ trois semaines pour une ouvrière minor à la température idéale, pourra aller jusqu’à un mois et demis pour les major. La nymphose est nue. L'humidité devra être moyenne, de 25 à 50% de la surface du nid. Il est important de prévoir un nid solide, blindé, et une aire de chasse à l'épreuve des évasions.
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Généralités d'élevages : C'est une espèce peu difficile et très prolifique. Les difficultés liées à son l'élevage viennent de sa propension à l'évasion. Les grosses colonies, atteintes en quelques années, sont excessivement difficile à contenir. Le nid et l'air de chasse devront être pensé en fonction. Un espèce de 300 µm (0.3 mm) sera parfois suffisant pour que les minor s'échappent.
Blogs où apparait l'espèce Pheidole pallidula: :

[Blog] Les Pheidole pallidula de Scott
[Blog] Les Pheidole pallidula de sub012
[Blog] Les Pheidole pallidula de Matty
[Blog] Les Pheidole pallidula de Ayemeric.L
[Blog] Les Pheidole pallidula de Lockmar
[Blog] Le Quartier de haute sécurité des Pheidoles pallidula de Yakko


INFORMATIONS RELATIVES A Pheidole pallidula

C'est une espèce abondante dans son milieu de prédilection et commune dans le sud. Les colonies sont très populeuses. La densité de nid est élevée. Il s'agit d'une espèce ubiquiste et opportuniste à tendance xérophile. Les nids sont implanté dans les zones ouvertes comme légèrement ombragées : zones caillouteuses, forets peu denses, vignes, zones urbaines, parcs, jardins, ect. L'entrée des nids peut être facilement repérée par un petit monticule de terre. L'espèce est souvent dominante et combative dans son milieu. L'espèce pratique le recrutement de masse, et est donc propice a s'en prendre rapidement aux restes de nourritures in natura. Terasses, piques niques, cuisines sont autant de terrain de chasse pouvant rapidement être exploités en zones urbaines.

Sa répartition couvre, en France, le tiers sud du pays en évitant le massif central. Elle entre en compétition féroce avec les autres espèces alentours, et les combats de sont pas rares. Il s'agit de la seule espèce française à posséder un polymorphisme ouvrier non continu. Il existe de petites ouvrières (minor), et de grosse ouvrières à la tête disproportionnellement large (major). Le terme soldat peut aussi être employé, car s'appliquant aux espèces dont le polymorphisme n'est pas continu. Les puissants muscles mandibulaires des majors sont mis a profits dans le découpage et le rapatriement de la nourriture, ou en cas de conflits. En dehors de ces éventualités, les major ne sortent pas beaucoup du nid et servent de réservoir à nourriture de par une capacité de physogastrie importante.
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Leur coloris est très variable. D'un brun foncé au jaune clair en passant par les nuances de rouges et d'oranges, on fonction de la souche considérée.

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L'espèce essaime typiquement au début de l'été, les sexués mâles et femelles sont produits au printemps. Les essaimages sont massifs. Pour peu que l'on soit présent au bon moment au bon endroit, les gynes fécondées sont nombreuses au sol. Il suffit alors de se baisser et d'en ramasser.

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[img]https://www.myrmecofourmis.org/forum/do ... &mode=view[/img]

L'espèce n'est pas particulièrement sensible aux ariens, bien que ceux-ci doivent être comme toujours évité tant que possible.

Particularité comportementales :

Le recrutement de masse face à une source de nourriture est important et impressionnant. Il s'agit d'un des trait comportemental assurant la dominance de Pheidole pallidula dans son milieu naturel.

Vidéo de Pheidole pallidula
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