1er nid expérimental succès et échecs

[Orphé de l'If]

Je devais construire un nid pour mes Camponotus herculeanus.

Un premier essai en plâtre + ciment, sur lequel j'avais beaucoup travaillé, et qui s'est cassé en deux juste à la fin (j'ai vissé la vitre avec des chevilles, ce qui a forcé sur la structure ) m'a incité :

• * à passer au béton cellulaire
  * À me faire la main sur un nid de base, sans soucis du détail,
  * À construire un petit nid pour l'instant.

J'ai d'abord commencé avec un chute de BC de 5 cm d'épaisseur. Mais expérimentation faite, l'épaisseur ne permettait pas d'avoir des mèches suffisamment profondes pour une bonne humidification du nid. Je suis donc passé à du 7 cm comme conseillé dans le B-A BA .

Camponotus herculeanus étant du gros modèle, j'ai suivi la fiche de Camponotus ligniperdus (sa cousine) et j'ai creusé des salles profondes (entre 1 et 2 cm) avec un tournevis, dans un pavé de 20 X 28 cm.
J'ai blindé le nid au mortier-colle pour BC, mais d'une seule couche, Camponotus herculeanus n'étant pas supposé creuser sauf lorsqu'elle manque de place.

Entre temps, j'ai creusé les mèches d'une profondeur de 4 cm (ce qui me faisait 2 cm au plus pour les galeries + 1 cm de béton cellulaire + 4 cm de trous pour les mèches = 7 cm). Disposant à la maison d'une scie pour béton cellulaire (la même que pour les carreaux de plâtre) j'ai fait le choix de l'utiliser pour pré-découper des mèches bien droites, plutôt que de creuser autour et risquer de casser les mèches. C'est ce qui explique les découpes de la scie là où il n'y en avait pas besoin.

Pour la vitre, j'ai préféré le plexiglas au verre, celui-ci étant difficile à couper et cassable. Comme il y a des enfants à la maison , susceptibles de jeter un coup d’œil sur les fourmis, et que je compte aussi construire des fourmilières pour ma classe, le choix du plexiglas s'imposait donc pour des raisons de sécurité .

J'ai choisi de fixer la plaque en utilisant des vis à bois, directement dans le béton cellulaire. Cela marche bien mais par endroit, lorsque je dévisse, le pas de vis n'est pas conservé dans le béton cellulaire. En cas de changement de vitre, il faudra donc utiliser des vis de plus en plus grandes .

Le fixage du tuyau est par contre un problème. Vu que je le serre avec du coton, il a tendance à soulever le plexiglas (flexible). Si je ne pense pas avoir de souci avec mes grosses C. herculeanus, cela pourrait poser problème pour des petits modèles, qui pourraient y voir un moyen de se glisser entre la paroi de BC et le verre . Comment fixez-vous le tuyau dans ce cas ?

N'hésitez pas à me donner vos conseils et critiques, avant que je construise mes fourmilières pour ma classe (pour Lasius niger et Messor barbarus. Je compte mettre 3 couches de blindage pour les Messor).

[Seed noir]

Pour que le tuyau ne soulève pas le plexi, il faut creuser plus pour qu'il s'enfonce plus... (logique ).
Pour combler ensuite les espaces entre le tuyau et le plexi, attention au coton, les petites espèces finissent toujours par le creuser, il y a le silicone (d'aquarium, non toxique) qui est très pratique et efficace.

[Orphé de l'If]

Plus exactement c'est la pression exercée par le tuyau et le coton qui soulève le plexiglas.
Je retiens donc l'idée du silicone.

[Terhe]

J'ai eu exactement le même problème du plexi qui se décolle à cause du tube de liaison, et je pense que la meilleure solution c'est de faire la sortie directement dans le plexi, c'est pas très esthétique mais au moins c'est facile de tout démonter et sans risque de tout casser.
Imagine que le nid est plein et que la vitre saute à cause de la pression du tuyau de liaison...

[Oslo]

Je rejoins Seed noir concernant le silicone d'aquarium. Personnellement je ne visse plus rien, je colle au silicone.
Pour ton tuyau de liaison tu peux aussi utiliser cette méthode, il suffit de creuser un peu plus profond pour que le tuyau n'exerce plus de pression sur la vitre et de combler au silicone.
Par contre il n'adhère pas au plexi aussi bien que sur du verre (logique, le verre présente une multitude de petites aspérités tandis que le plexi est très lisse). Du coup il ne faut pas tirer sur la vitre comme un malade, mais ça tient tout de même assez bien.
Enfin pour palier à ce problème de pas de vis qui se casse, tu peux aussi utiliser le silicone. Tu remplis les trous et insères la vis tout de suite.

[Orphé de l'If]

Merci de vos réponses.

Aujourd'hui, je rencontre un autre problème : j'avais testé l'humidification avant de blinder le nid. Tout marchait bien. Aujourd'hui, une fois blindé au mortier-colle pour béton cellulaire, je n'arrive plus, me semble-t-il à humidifier les salles.
J'ai lu sur un post que certains avaient déjà rencontré ce problème et blindaient du coup au mortier simple, voire rapide. En même temps, de nombreux posts conseillent de blinder au mortier-colle pour béton cellulaire.

Alors j'hésite... Je démonte la vitre, gratte le mortier colle et blinde au mortier ?

Dans l'attente d'un autre conseil...

[Oslo]

Mince alors !
Personnellement je n'ai jamais blindé au mortier-colle, je n'utilise que du mortier rapide ou du MAP (plâtre-colle pour les carreaux de plâtre). En fait le terme blindage est mal adapté car si elles veulent creuser, elle le feront dans n'importe quel enduit, aussi résistant soit-il, avec l'acharnement de centaines voire milliers de paires de mandibules. Le principal dans un "blindage" c'est que les parois soient les plus lisses possible.
Pour en revenir à ton problème, je pense que la meilleure solution serait en effet de gratter l'enduit, de re-tester l'humidification, puis d'enduire de mortier rapide. Ce dernier a l'avantage de laisser passer l'humidité (on voit bien le changement de couleur lorsqu'il est humide) et sa couleur sable une fois sec est du plus bel effet. Bien entendu si elles veulent le creuser elles le creuseront. Mais je maintiens depuis maintenant plusieurs années divers Messor et aujourd'hui quelques Camponotus et Formica dans des nids BC blindés de la sorte sans trop de soucis (juste les Messor arenarius qui ont creusé sur 0.5cm pour atteindre la réserve d'eau mais c'est de ma faute).

[Orphé de l'If]

Merci beaucoup.

[Orphé de l'If]

Le nid est maintenant fini.
J'ai enlevé la plus grosse partie du mortier-colle, sans blinder de nouveau le nid, car les Camponotus herculeanus ne sont pas réputées creuser leur nid, sauf par manque de place.
J'ai mis aussi le tuyau le plus gros que j'ai trouvé (14mm je crois).
Et enfin, j'ai abandonné les vis et j'ai tout collé au silicone, de façon assez grossière.

Côté finitions, ce n'est donc pas tout à fait cela , mais ça marche, comme on peut le voir sur cette vidéo.