Alors, c'est la mouise.
La grosse mouise dans mes élevages.
Linky, thermostat d'ambiance chaotique, coupures de jus (encore) quand on s'absente le WE bien évidement.
Pour faire court, ma pièce d'élevage s'est transformée en morgue cet hiver. La faucheuse n'a pas fait de tri. Serpents, batraciens, insectes... J'en avais gros.
Retour forcé aux bons vieux programmateurs mécaniques qui eux, se remettent en route quand le jus revient.
Ma colonie à deux gynes de Tetraponera rufonigra a survécu, tout comme les Pseudoneoponera rufipes, mais les pertes ont été conséquentes.
Chez les Myrmecia, il ne restait qu'une seule gyne de vivante, toutes avaient jeté leur couvain à la benne, sauf une que j'ai retrouvée morte dans son tube à côté d'un cocon.
J'ai donc sans espoir donné le cocon à la gyne survivante qui l'a tout de même porté jusqu'à son nid. J'ai ensuite laissé tout le monde en paix, ne passant que pour changer les boissons et la barbaque.
Quelque semaines plus tard, je vois que le cocon a été mis à la benne lui aussi. Sauf qu'au moment de le retirer, je constate qu'il est vide !
Et oui, la gyne a adopté le cocon de sa voisine et celui-ci est arrivé à terme donnant naissance à une ouvrière dévouée à sa nouvelle mère de substitution.
J'étais tout de même très sceptique sur la durabilité de la situation. Mais finalement, tout s'est bien passé. La fondation compte aujourd'hui quatre ouvrières et cela semble ne plus vouloir s'arrêter.
Bientôt quelques clichés pour illustrer tout ça !
