Voilà quelques temps que je voulais vous présenter mes petites, ayant fait mes premiers pas dans l’exotique cette année.
Reçues mi aout après achat sur le site français fourm*s-c*t*, j’ai reçue une reine avec 2 ouvrières et deux petites larves. La suite s’est déroulée sans accrocs : la reine à pondu le jour même. Le temps de développement des premières larves prit un temps fous : 1 mois !... Mais depuis le couvain ne cesse de grossir et l’effectif est d’aujourd’hui 31 ouvrières, de plus en plus colorées. A noter au passage que les deux premières ouvrières sont clairement reconnaissables : toute noires et bien plus petites, signent qu’elles n’ont pas été boostée.
Début novembre la colonie a déménagé dans un nid de ma confection, toute seules comme des grandes et en moin de 24H . Ce nid et encore un peu grand pour elles, mais l'accès au reste des chambres est réduit par des bouchons de mousse oasis. Elles ne cherchent absolument pas à les creuser.
Sur la partie habitée chaque salle a son utilité : Salle royale + couvain, garde manger, et salle de garde près de l’entrée.
J’apprécie énormément cette petite colonie car elles sont très actives et absolument pas peureuses, lumière en pleine tronche ou pas elles font leur petite vie .
Les deux ouvrières de première génération sont toujours entrain de fouiner dans l’adc, et la reine est ultra audacieuse et indépendante : elle n’hésite pas à sortir quand les choses sont intéressantes.
2- Camponotus pseudoirritans :
Reçues fin septembre suite à une commande sur un autre site français très connu fo***s.fr, j’ai reçu une reine avec 6 belles ouvrières, deux malheureux œufs, et quelques acariens détritivores ... génial.
Bref une fois tout le mode dans un tube propre, j’ai pu observer la gyne pondre dès le premier jour
Sauf que ces œufs ont mis … très longtemps à devenir des larves : 2 mois … La taille de la grappe fluctuant, je suis convaincu qu’elles dévoraient leur couvain au fur et à mesure.
Enfin je me suis rendu compte que la nuit la température était bien trop basse : 28°C le jour et 16 °C la nuit et non pas 21°C comme je le pensais...problème réglé.
Et aujourd’hui j’ai enfin de petites larves, à suivre .
Cette colonie est à l’opposée de mes C. nicobarensis : craintives, sales et gênées par la lumière. J’espère qu’elles s’y feront car je suis de ceux qui n’aiment pas mettre de cache ou de filtre rouge (cela dit ça semble être en bonne voie ).
Quand je vois les photos d’autres colonies de cette espèce, je trouve les mienne bien plus claires, non pas brun/ambre, mais plutôt or/miel. Et tant mieux car elles ressortent sur un fond noir .
3- Messor minor :
Cette colonie appartient à mon frère, elle fut commandée en même temps que mes nicobarensis : reçues en pleine santé, elles étaient une dizaine mi Août, elles sont aujourd’hui plus de 200.
Une colonie avec un développement fulgurant, la reine pond en permanence et le nid déborde de couvain ! De plus, elles sont ultra actives et essayent de bouffer tout ce qu’elles trouvent, les bouchons de mousse ne passent pas la nuit. Cela promet pour la suite x).
En plus elles sont magnifiques.
4- Lasius emarginatus et Formica rufibarbis :
Une bonne Lasius : une trentaine d’ouvrières avant la mise en diapause.
Formica : trouvée dans les Pyrénées en 2015, cette reine a eu un problème de moisissure systématique du couvain cette année, elles ne sont que 10 aujourd’hui. En diapause.
5- Petite pensée pour mes Messor capitatus dont la gyne a rendu l’âme en ce début de diapause. Elles ne s’étaient jamais bien développées en dehors des tubes.
6- A venir : j’adore les grosses Messor, je réfléchis à acquérir des Messor arenarius au printemps prochain.
Voilà pour les espèces que je maintiens actuellement, n’hésitez pas si vous avez des questions ou des suggestions.
Shake.