Je me lance donc dans mon premier blog qui, comme son titre l'indique, portera sur mes Camponotus nicobarensis. Ces p'tites bébêtes sont arrivées sans encombre chez moi il y a environ six mois. Malgré les nombreuses images et publications que j'avais pu voir à leur sujet je n'en revenais pas de leurs couleurs (brune, orangée, rouge, noire...) mais également de leur texture qui vire d'un beau brillant pour les pattes à un mat et sec pour le reste.
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- Les voici à leur réception, le 6 juin
Au nombre de 8 (reine comprise) à leur arrivée, elles furent plus d'une trentaine au bout d'un mois et le tube 180*18 mm dans lequel elles étaient devenait vraiment sale et malgré leur petite ADC il n'était pas évident de les nourrir. Un déménagement s'impose donc !
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- Home sweet home
Suite à cela rien de grandiose mis à part un développement toujours plus impressionnant, des œufs, des larves et des cocons de partout et l'arrivée tant attendue des premières grosses têtes ambres ! Ainsi qu'un comportement fort sympathique chez les ouvrières désignées pour aller chasser de quoi nourrir ce p'tit monde. En effet je surprenais celles-ci à faire des "sprint" pendant un certain temps mais sans réelle raison apparente.
Pareillement lorsque celles-ci rencontrent des insectes (pas vivants, juste décongelés) elles ont l'habitude de prendre du recul et de donner à ceux-ci de nombreux coups de dard bien qu'elles n'en aient pas... Enfin bref tout se passe au mieux !-
- Des petites grappes d’œufs
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- Quelques cocons
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- Et premières grosses têtes X)
La colonie suivait paisiblement mais rapidement son cours en cette fin septembre, la centaine d'ouvrières venait d'être dépassée lorsque soudain ! Je découvris ce que je pris au premier coup d’œil pour un très très gros cocon me disant alors "Owh qu'il va être beau ce gros major !"
Et puis plusieurs jours après cette découverte me voilà à contempler le nouveau venu mais... Quelque chose n'allait pas vraiment... Mmh, il n'avait pas une tête si large que ça, son thorax paraissait difforme face à ses congénères et surtout son gastre était particulièrement imposant ! Finalement, la gyne passa à côté avec toute la grâce que l'on peut attendre de sa majesté (en bourrant dans le tas et en faisant tomber de pauvres petites ouvrières quoi
). Lorsqu'elle s'arrêta pour fixer son nouvel enfant, la nature de celui-ci me sauta aux yeux 
!Ce n’était pas un major comme j'avais d'abord pensé, non non non ! Il s'agissait bien d'une reine !! Je m'attendais à tout sauf à ça... D'autant plus que celle-ci ne possédait pas d'ailes et que la colonie était, il faut le dire, bien trop jeune (4 mois que je l'avais) pour que la reine se mette à pondre des sexués...
Après demande auprès du vendeur, celui-ci m'a indiqué que oui c'était bien une reine et qu'il pouvait parfois arriver que certaines naissent sans ailes.
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- La voici juste après sa naissance
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- Et la voici maintenant à la sortie du nid avec à sa droite la "vraie reine" qui se fait un léger brin de toilette
À l'heure où j'écris ce message (19 janvier 2019) tout ce petit monde se porte à merveille, leur pose hivernale suit son cours, aucune perte parmi les larves qui ont stoppé leur croissance et cette reine n°2 se tente parfois à aller dans l'aire de chasse pour accomplir sa tâche d'ouvrière sans soucis malgré sa peur folle pour tout ce qui bouge et ne bouge pas.
Enfin voilà, vous aurez donc compris pourquoi je qualifie mes Camponotus nicobrensis de "polygynes"
et si vous vous demandez comment je différencie les deux gynes, c'est juste que celle qui n'est pas fécondée est un peu plus petite.Oh et bien sûr quelques photos bonus ne seront pas de refus, si ?
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- Reine n°2, oui encore
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- La bise entre frangines, faut bien se nourrir vous diront-elles
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- R.I.P. Freddy la mouche
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