Quelqu'un a-t-il déjà réussi un essaimage en captivité ?

[M3B85]

Est-il difficile de reproduire un essaimage en captivité ?

[Frederic]

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[M3B85]

C'est un oui j'imagine

[DMX]

C'est un oui j'imagine

Et bien ce n'est pas si simple ^^, bien que certain y soit arrivé -->
https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... ivit%C3%A9

[M3B85]

Alors si j'ai bien compris : je dois placer ma colonie en situation critique mais non mortel à long terme pour qu'elle prenne l'initiative d'effectuer un essaimage tout en simulant la météo adéquate ?

[DMX]

Personnellement, je ne pense pas qu'il faille de "situation critique" mais juste une histoire d'horloge biologique parfaitement réglée (respect de la thermopériode et photopériode à l'échelle de l'année) et de conditions environnementales spécifiques.

[Frederic]

Une colonie à maturité.

[DMX]

Une colonie à maturité

Ou plutôt 2 pour éviter la consanguinité .

[etii]

Comme d'hab', sans vouloir faire une réponse de Gascon ou Normand, il est difficile de répondre dans l'absolu. Donc cela dépend de l'espèce
J'ai bon espoir de réussir avec mes Temnothorax unifasciatus, après je verrais si les gynes récoltées auront leurs premières ouvrières. Sinon il existe des techniques pour faire des inséminations artificielles, ce n'est pas très ragoutant Bref...

[Christian]

Oui plusieurs années de suite avec des Raptiformica sanguinea auxiliaires Formica pratensis, et diverses serviformicas.

J'orphelinais la plus grande partie de la colonie pendant la diapause et mettait les orphelines en activité quelques semaines avant le groupe avec les gynes.

Chaque jour sous la lampe les imagos s'accouplaient.
Mais seulement trois ou quatre gynes chaque fois permettaient de penser à une fécondation (se désailaient).
Je pensais qu'il fallait un choc psychologique supplémentaire, j'ai pensé sans jamais le faire comme avec les reines abeilles pour déclencher la ponte chez les reines vierges : deux endormissement/anesthésie au gaz carbonique.
Celles-ci n'ayant pas de globules rouges, aucun problème.

Dans la nature l'envol de ces reines est progressif il n'y a pas d'essaimage massif comme chez Lasius par exemple, donc pas de dates clés.
J'ai préféré expérimenter en extérieur en couplant un nid de plâtre (protégé les ardeurs du soleil) avec une vaste ADC couverte d'une toile moustiquaire.
Une feuille de plexi. de 2 m de long roulée en cylindre vertical d'environ 1,20m de hauteur.
Prise dans une plaque de plâtre en contact avec le sol.
Une large ouverture à la base me permettant d'intervenir à l'intérieur, se fermant par une porte aérée (moustiquaire)
de l'anti-grimpe partout pour ne pas que les ouvrières ne découpent la toile.

Résultats satisfaisants.

Ou plutôt 2 pour éviter la consanguinité

Ne faîtes pas de fixation sur la consanguinité.

Les chercheurs s'aperçoivent que c'est beaucoup plus pratiqué dans la nature que nous ne le croyons habituellement. Certaines fourmis ne font que ça (Anergates) mais aussi que certains poissons et même des oiseaux recherchent les croisements consanguins.

Les éleveurs le font sans arrêt pour sélectionner et faire apparaitre certaines particularités, pour créer de nouvelles "races d'élevages".
Il semblerait, qu'après un creux dans la descendance viable, après l'élimination des caractère létaux, qui demande néanmoins de nombreuses générations, que la courbe d'individus viables se rétablisse. Je livre ceci comme je l'ai lu dans une revue de vulgarisation.
Néanmoins chez certaines fourmis c'est bel et bien la règle.