Hé bien ça fait un bail que je n'ai pas mis à jour le suivi de la colonie. J'étais quelque peu occupé par mes concours (et les premiers résultats font plaisir à voir donc...

)
Novembre 2011 : Ce mois a été celui de l'embarras. Le
nid ne convient pas : mauvaise visibilité (buée, saleté, etc) et humidité incontrôlable et trop importante qui cause la germination des graines. Malgré tout la colonie se porte bien : bonne évolution du
couvain, première grosse
minor (à quand les
media ?).
Bref, il faudra déménager la colonie le plus tôt possible mais en attendant la santé de la colonie n'est pas mise en jeu...
La grosse minor :
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Les larves et nymphes qui évoluent bien :
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Des ouvrières occupées à confectionner du pain à fourmis sous les yeux de la reine :
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Mai 2012 : nouvelle saison ! Après l'
hivernage la reprise s'est faite en fanfare avec la naissance de la première media

! Mais cela ne s'est pas fait sans suspense, la nymphe et le jeune
imago ayant une tête d'une couleur bien différente du corps j'ai pendant plusieurs jours espéré voir ici un petit
major. Quel éleveur ne se fait pas berner par ses petites protégées ?
Media :
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Bacon, elles ont appréciées :
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Juin 2012 : nouveau nid Je m'étais tout d'abord lancé dans la conception d'un nid en plexi. Celui-ci ne fut pas du tout accepté par la colonie

! Il avait la particularité d'avoir le niveau des salles au dessus de celui du sol de l'aire de chasse. Une fois la colonie installée dans l'aire de chasse aucune ouvrière n'entreprit d'explorer ce qui se trouvait au dessus de leurs têtes et les quelques ouvrières malchanceuses que j'amenai de force à l'intérieur du nid s'empressaient de redescendre dans l'aire de chasse. Malgré quelques téméraires qui allèrent jusqu'à examiner la géométrie des salles, je fus contraint de conclure qu'il leur fallait un nouveau nid.
A noter que les nids des Messor sont réputés pour être très profonds. Il est donc possible que le blocage psychologique de la colonie face à ce nid était causé par cette inhérente habitude à creuser des nids en profondeur...
Fort de cette expérience

, j'entrepris de construire un nid à l'architecture plus naturelle pour cette espèce. Après une petite étude, il sera fondé sur un tunnel central vertical qui desservira un ensemble de salles sèches (pour les
greniers) et humides (pour le couvain) telle une grosse racine se ramifiant. L'intérêt et aussi d'avoir un nid "modulable", au fil du temps il suffit d'agrandir la colonne du tunnel central et le nombre de salles "branchées" dessus pour suivre la démographie de la colonie.
En pratique, la colonie étant encore jeune, je décidai de partir sur une base de 1 salle sèche et 2 humides.
Le déménagement s'effectua cette fois-ci sans aucun problème et en quelques minutes seulement.
Ouvrière en plein déménagement s'apprêtant à entrer dans le nid avec un grosse larve :
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Occupation du tunnel central :
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La reine cherche un coin plus tranquille...
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...et finit dans la salle "sèche" :
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